19 avril 2017
Départ de la Dominique pour la Guadeloupe à la marina du Gosier - Pointe-à-pitre
Marina du Gosier :
Visite de Pointe-à-pitre :
Une visite sous la pluie mais très agréable.
Le Mémorial ACTe est très bien fait avec un guide audio interactif qui suit l'évolution dans les salles.
L'aquarium est petit mais vaut aussi le détour !
Un peu d'histoire de Guadeloupe / Martinique :
Le Mémorial ACTe donne vraiment beaucoup d'informations et de manière très bien faite. Voici quelques information générales :
Les premiers signes
d'occupation de la Guadeloupe datent d'environ 300 av.J.-C. Ces
peuples d'Arawaks y développèrent essentiellement l'agriculture, et
auraient été exterminés par des peuples plus belliqueux : les
Caraïbes
Ces derniers
nommèrent l'île Caloucaera (Karukera), mot voulant dire «l'île
aux belles eaux». Ces communautés sont celles qu'ont rencontrées
les premiers Européens débarqués sur l'île.
Les cinq îles de la
Guadeloupe clairement identifiées et nommées (Isla de Guadalupe,
Isla Deserada, Marígalante et Todos Santos) sur le planisphère de
Cantino datant de 1502.
Au cours de son
deuxième voyage, Christophe Colomb aperçoit une première terre :
La Désirade, qu'il baptise ainsi Desirada, tant la vue d'une terre
fut désirée par l'équipage.
Ensuite :
- Maria Galanda
(Marie-Galante), du nom du navire amiral
- le 4 novembre
1493, il débarque sur l'île principale nommée par les Caraïbes
Karukera (ou Caloucaera) Il baptise cette île Guadalupe du nom du
monastère royal de Santa Maria de Guadalupe en Espagne
En 1515, Juan Ponce
de León, conquérant de Porto Rico et Antonio Serrano décident de
pacifier la Guadeloupe et d'y installer définitivement des colons
ibériques sur l'île, avec trois navires et trois cents hommes de
guerre. Cachés en embuscade, les Caraïbes foncent sur ceux qui
débarquent, les tuent et en font des prisonniers.
Lassés, les
Espagnols, qui préfèrent les terres plus riches de l'Amérique
centrale, abandonnent progressivement les Petites Antilles laissant
la place aux colons et flibustiers anglais, français et hollandais.
Ceux-ci font escale régulièrement à partir de 1550 pour faire du
commerce avec les Amérindiens (Caraïbes).
Les Français, menés
par Jean du Plessis d'Ossonville et Charles Liènard de l'Olive
débarquent le 28 juin 1635 à la Pointe Allègre à Nogent, (dans
l'actuelle ville de Sainte-Rose (Guadeloupe), Les Français vont
alors pratiquement exterminer les amérindiens.
1640 :
signature d'un traité de paix avec les Caraïbes.
Les Français vont
ensuite importer des esclaves par centaines à partir de 1641 et
1645.
1656 : la
Guadeloupe compte 3000 esclaves noirs, deux fois plus qu'en
Martinique
L'augmentation
rapide de la population d'esclaves correspond aussi à la création
en 1673 par Louis XIV de la Compagnie du Sénégal, ancêtre de la
Compagnie de Guinée, dans le sillage de la Compagnie Royale
d'Afrique, fondée en 1672 par le duc d'York Jacques Stuart, cousin
et allié de Louis XIV, qui deviendra roi d'Angleterre en 1685.
Dès 1674, la
Compagnie des Indes occidentales est en faillite, puis dissoute. La
Guadeloupe et la Martinique passent sous l'autorité directe du roi
de France Louis XIV, qui pousse la culture de la canne à sucre, plus
gourmande en capitaux mais beaucoup plus rentable, en donnant des
terres à des officiers supérieurs pour les encourager à y importer
toujours plus d'esclaves. Le sucre est une culture violente, qui
nécessite de grandes propriétés et consomme des esclaves jeunes,
rapidement épuisés au travail de coupe et de transport des cannes,
qu'il faut régulièrement remplacer par de nouvelles recrues.
Le choix des noirs
comme esclaves est lié à des critères géographiques, comme le
climat, mais surtout théologiques, avec l’accord de la papauté
(controverse de Valladolid).
Les esclaves noirs,
d'origines diverses, subirent eux des problèmes de langues et de
coutumes ancestrales qui aboutirent au développement de la langue
créole et de la culture du même nom.
La période
révolutionnaire française amène l'abolition de l'esclavage puis
son rétablissement est demandé par Napoléon jusqu’en 1848 où il
sera définitivement officialisé.
Prochaine étape Marie Galante. Départ prévu aujourd'hui le 22/04/2017
Que le vent soit avec vous!et qu'il vous ramène vers nos côtes! A bientôt!
RépondreSupprimerMerci, désolé, nous ne répondons pas souvent aux commentaires mais les connexions WIFI sont rares et souvent mauvaises.
RépondreSupprimerA bientôt sur le blog, j'essaierai de le tenir à jour avant le grand départ de Marigot (île de Saint-Martin)